Qu’est-ce que le SIUCQ?
Le SIUCQ est un service d’urgence privé à but non lucratif (OBNL). Oeuvrant sur le territoire des municipalités desservies qui paient une quote-part annuelle en fonction de leur population pour bénéficier de ses services, le SIUCQ met son personnel bénévole et ses équipements à la disposition des équipes municipales d’urgence, en tout temps, et ce, 24 heures sur 24, 7 jours par semaine.
Beau temps, mauvais temps, l’organisation est présente pour soutenir et faciliter le travail des intervenants de première ligne, le tout en support aux services policiers, pompiers, ambulanciers, aux représentants municipaux, au ministère des Transports du Québec, etc.
Tous les intervenants de l’organisation agissent bénévolement. Chaque membre doit suivre diverses formations gratuites afin de développer leurs compétences et intervenir adéquatement lors d’une situation d’urgence.
Nos services
- CONTRÔLE DE PÉRIMÈTRE DE SÉCURITÉ
- CONTRÔLE ROUTIER LORS DE SITUATION D’URGENCE
- PRISE EN CHARGE DES SINISTRÉS
- RECHERCHE URBAINE OU EN FORÊT
- SURVEILLANCE CLINIQUE DE LA RÉCUPÉRATION DES INTERVENANTS D’URGENCE
- SUPPORT AUX ÉVACUATIONS
- PREMIERS SOINS D’URGENCE
- PATROUILLES PRÉVENTIVES
- SUPPORT AUX ÉVÈNEMENTS SPÉCIAUX ORGANISÉS PAR LA MUNICIPALITÉ
- AUTRE SERVICES SELON LA RÉALITÉ RÉGIONALE
Des équipements de première ligne
L’ensemble des SIUCQ possède une trentaine de véhicules d’urgence variés en fonction des besoins spécifiques de chacune des régions desservies.
La division de Drummondville est également fière de posséder un véhicule multifonctionnel d’urgence depuis le 18 mai 2011. Ce véhicule a la particularité d’être transformable en un transport de personnes (28 places assises) incluant les personnes à mobilité réduite, un poste de commandement et une mini salle de soins d’urgence. Lors d’un sinistre majeur, cette pièce d’équipement peut être déployée en assistance sur l’ensemble du territoire.
Un peu d’histoire…
En 1997, Messieurs Pierre-Yvan Aubé, Jean Champagne et Bernard Mailhot concoctent un projet de mise sur pied d’un organisme dédié à la sécurité civile. Cette volonté découle du constat que les municipalités du Québec disposent de peu de ressources humaines et matérielles pour faire face adéquatement aux situations d’urgence en sécurité civiles. La crise de verglas de l’hiver 1998 vient confirmer le besoin de régionalisation et de mise en commun des ressources. C’est ainsi que le service d’intervention d’urgence du Centre-du-Québec (SIUCQ) prend vie en avril 1998. L’organisme se forme et force est de constater que le besoin n’est pas que régional et touche tout le territoire québécois. Ainsi, en 2012 l’organisation modifie son enregistrement auprès du Registraire des entreprises pour le Service d’intervention d’urgence civil du Québec, ce qui permet de conserver l’acronyme SIUCQ. Cette opération ouvre la porte à une couverture pan québécoise.
En 2012, le groupe étend son territoire desservi jusque dans la région de Victoriaville. La Mauricie emboîte bientôt le pas en 2016 et est suivie par le démarrage de la division de la Montérégie-Est en 2020. Le rêve continue et l’intérêt croît à développer le service dans d’autres régions telles Granby, Sherbrooke, Trois-Rivières et Shawinigan.
La beauté du service réside dans le fait qu’il met en commun l’ensemble des effectifs et des équipements, basé sur le principe de l’entraide. Pour faciliter l’unicité, tous les véhicules d’urgence arborent la même identification visuelle. Les agent.es, bénévoles, portent le même uniforme, ce qui facilite grandement sa reconnaissance sur le site d’un évènement.
La présence du SIUCQ lors d’évènements importants, communautaires ou d’urgence, est un élément qui augmente directement le sentiment de sécurité de la population. Des patrouilles exploratoires et de prévention contribuent également à la bonification de ce sentiment.
Tout ceci, pour moins que le prix d’un café par habitant. Imaginons un jour la majorité du territoire québécois desservi par un SIUCQ et sa réponse à des tragédies comme celles du Saguenay (1996), de Lac-Mégantic (2013), de l’Île Verte (2014), etc.